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Live Reports

Belle & Sebastian – Rock en Seine (Saint Cloud), 23/08/13

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Il est des groupes pour lesquels on peut se sentir prêt à faire des kilomètres sans compter. A mes yeux, les Écossais de Belle & Sebastian en font assurément partie.

Alors que j’avais pris l’avion pour les voir dans leur fief à Glasgow en décembre 2010, j’étais en route pour Paris où ils ont joué le 23 août dernier dans le cadre du festival Rock en Seine.

C’est aux environs de dix sept heures, sous un soleil de plomb et devant un public déjà nombreux que les membres de Belle & Sebastian sont entrés sur la grande scène du domaine de Saint Cloud. Une grande scène qui leur va bien puisque les musiciens sont nombreux : guitaristes, bassiste, batteur, pianiste, trompettiste, quatuor à cordes…

Le chanteur Stuart Murdoch, vêtu en bleu, blanc et rouge fait son entrée et se place derrière le synthé pour jouer les premières notes de « Judy is a dick slap », un morceau instrumental face B du single « Legal Man » que l’on retrouve aujourd’hui sur l’album compilation The Third Eye Centre.

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Cette introduction nous permet de constater l’aisance et la bonne maîtrise du jeu des musiciens.

Quelques foulées de jogging plus tard, Stuart Murdoch à l’aise et d’humeur dansante ôte son blouson rouge et nous entraîne avec le single « I’m a cuckoo ». Puis c’est au tour de « La Pastie de la bourgeoisie ». Le public déjà ravi est conquis lorsqu’ensuite le groupe joue la douce mélodie de “The stars of Track and Field” issue de leur album  désormais culte « If you’re feeling sinister ».

130827dDe son album Write about love, le groupe choisit de jouer les incontournables singles I want the world to stop et I didn’t see it coming. Le chant cristallin de Sarah Martin accompagne à merveille la voix de Stuart Murdoch. Sur « To be myself completely » c’est Steve Jackson qui mène le chant et les sonorités sixties de ce morceau sont accompagnées par le joyeux clapping du public. Le concert se déroule ainsi, les voix et les morceaux s’enchaînent sans temps mort… le temps passe vite…

La version aux allures de remix de « Your cover’s blown » ne m’aura que très partiellement séduite mais je ne suis pas vraiment adepte des versions remixées. Aussi dansantes soit-elles, je les trouve souvent décevantes et en dessous de l’original. Après, il fait reconnaître que dans le cadre d’un tel festival, ce remix a su trouver sa place et satisfaire l’envie de se trémousser du public.

Le groupe entonnera plus tard une longue version de « The boy with the arab strap » sur laquelle Stuart invite une vingtaine de personnes à venir danser sur scène. On assiste alors à un joli moment de partage festif  au cours duquel les jeunes danseurs improvisent une danse heureuse.

Après « Legal Man », le set se termine de façon onirique avec « Judy and the dream of horses » laissant ainsi l’auditoire flotter sur un joli nuage, heureux d’avoir passé une belle heure en compagnie de  Belle & Sebastian toujours aussi généreux et enthousiaste. L’envie est alors grande d’en écouter davantage car une heure de concert passe trop vite mais c’est ainsi dans ce genre de festival où le temps est minuté. Belle & Sebastian aura tout de même bien su mener son temps en nous offrant un joli condensé de ce qu’ils ont de meilleur.

Ci-dessous le titre de clôture du concert (« Judy and the dream of horses ») avec présentation des musiciens.

[youtube]8mnLAE3H4ho[/youtube]

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