Golden Wolf, cinquième album pour Dope Lemon, montre un changement dans la façon dont Angus Stone, aux commandes du groupe, veut traiter aujourd’hui un psychédélisme qui est sa tasse de thé ordinaire ( ou son cocktail favori pour bord de plage… au choix).
L’australien reste adepte des ambiances cools et psychédéliques, mais il va un peu plus loin, semble t-il… Notamment en ayant choisi d’élaborer une production très sophistiquée pour ses chansons, laquelle n’est pas sans évoquer ( franchement ) les productions des Tame Impala. On pourrait même penser, à première écoute, que Kevin Parker a été de ce coup là, mais non… Stone a œuvré seul!
Ce disque , dans son ensemble, est une invitation explicite à entrer dans l’univers de Dope Lemon, d’une couleur jaune citron, si je puis dire ( mais sans trop me tromper)… Une incitation vers un voyage agréablement langoureux et sensuel, si on veut ajouter une nuance supplémentaire, cet album nous baladant dans des ambiances aussi chaleureuses que mystérieuses, mélanges de sensations softs et d’ inconnu… Psyché pop acidulé ( plus que dope, assurément)! Quasi estival (quoique?)…

Peintre et guitariste, adepte de Telecaster Custom et d’amplis Fender. Né en 1962 – avant l’invention du monde virtuel – pense que la critique musicale peut-être un genre littéraire, objet idéal pour un débat en fauteuil club millésimé.