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Rock the Cases

Journée internationale de la photographie : zoom sur les images rock d’Olivier Davantès

Rédacteur chez Dark Globe, Olivier Davantès a longtemps collaboré à d’autres magazines rock de presse écrite ( sur papier ceux là), tout en cultivant en parallèle une passion pour la photographie. « Rock », la photo, bien entendu.

Le 19 août est La journée internationale de la photographie, depuis 2010, un art qui s’est très vite et presque naturellement associé à la culture pop ( culturellement est sans doute plus juste) . La musique est porteuse d’images (mentales, sonores), mais les images portent aussi la musique. Chaque décennie a développé un style photographique, complément visuel des styles musicaux depuis les années 1950 et l’invention du rock. Olivier Davantès est quant à lui largement marqué par la new wave ( cf le clin d’œil au Power Corruption and Lies de New Order) et il n’hésite pas, non sans humour, à se tirer le portrait ( bluffant) avec le look d’Elvis Costello ( auquel il ressemble comme deux gouttes d’eau). Chapeau! Chez lui, les instruments (objets de culte) sont sacralisés par des clichés à leur gloire et les captures d’instants sur scène traduisent l’énergie au cœur même de cette affaire très sérieuse qui s’appelle le rock and roll… On regarde et on écoute :

L’Ecole argentique et Cartier-Bresson

« A défaut d’avoir été un métier, la photographie est ma formation initiale, (avec la vidéo), mais il y a longtemps de 1983 à 86. A l’époque point de numérique, tout était argentique, je développais les pellicules NB et je faisais les tirages dans mon labo perso (la salle de bain) et j’expérimentais…Le plus important est que l’on m’a appris à cadrer et construire une image graphiquement dans la mesure où la pellicule coutait cher. C’est le nerf de la guerre pour moi ! Une fois que tu as les règles…tu peux les contourner !…On découvrait le résultat au développement. Le travail de labo était primordial, et j’en ai eu un jour la confirmation en voyant de près des négatifs d’Henri CartierBresson, puis le tirage final…hum instructif ! « 

Technique ( u’ve got to love…)

« Le numérique a changé beaucoup de choses et le développement des optiques dans le Smartphone encore plus…on peut capter rapidement et d’assez bonne qualité et la « pelloch ne coute rien ». Et je ne me gène pas pour utiliser mon smartphone, mais si tu ne sais pas construire une image, (souvent en post-prod maintenant)…le débat reste le même.
Ma formation photo est donc très axée studio avec flashs et tout, j’ai d’ailleurs été l’assistant d’un photographe de mode et j’aurai bien voulu être photographe de mode…ou réaliser des clips vidéos ce qui était ma motivation en entrant dans une école de photo/vidéo. »

Du rock, des pochettes de disque et de la mode

« Dans les 80’s j’étais fasciné par le travail d’Anton Corbjin, c’est toujours le cas, mais aussi par beaucoup de photographes de mode, Sarah Moon, Bruce Webber, Paolo Roversi, Helmut Newton, Patrick Demarchelier…ou des illustrateurs comme Tony Viramontes…Cela ne m’a pas influencé dans mes réalisations mais au moins forgé un regard et une culture, par contre j’ai certainement plus été influencé par le design et les photos de certaines pochettes de disques ( Bauhaus, New Order, Echo…etc) et le graphisme en règle générale. Donc j’aime bien aussi ne pas m’en tenir à la stricte photographie et introduire un peu de « réalité augmentée » et parfois cela me conduit à l’abstrait.
J’ai pu réaliser des pochettes pour No Man’s Land en ’94, ou Terry Brisack plus récemment…. Mon retour plus intensif à la musique il y a un peu plus de 10 ans a aussi coïncidé avec l’envie de refaire des images ! » 

Toutes les photos de cet article sont d’Olivier Davantès. Tous droits réservés.

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