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TOPS & FLOPS 2025, les points de vue de la rédaction : François Dufour

2025? Yep! Toute cette jeune génération est Flop! Les tops des sites branchés, des sites « in » sont du bégaiement pathétique. Cette année j’ai écouté les disques hype, quel ennui…

Mon top ? Il serait totalement conservateur si je ne faisais pas un petit effort. Au minimum. Et pas par jeunisme… Coup de gueule au Flop : la jeune génération, je crois, n’invente plus rien. Est-ce que je me trompe? C’est de la redite, et je dirais même plus, à l’instar des frères Dupont/ Dupond : « Rien que de la redite ».

Résultat: aussi incroyable que cela puisse paraître, c’est PUNK FLOYD qui truste la place 1 du billboard britannique. Avec la réédition de WUWH

Alors, vais-je passer pour has been du bon goût, un vrai vieux réac ? Ce que j’assume d’ailleurs. Mais vous voyez amis et amies lecteurs et lectrices, en 2025 j’ai écouté Paul Weller ( Find El Dorado) , Richard Ashcroft ( Loving You ) vu sur scène, Baxter Dury ( Albarone). Je n’ai pas vu , entendu, grand chose de mieux? Les jeunes sont-ils de foutus poseurs? Même ce vieux ruffian de Matt Johnson, chez The The, leur casse les dents avec son come back en 2024. Et je reste poli, car leur casse … etc etc etc

Mais je ne veux pas sembler rabat-joie ici: voici quelques belles productions dont l’originale prose authentique, bien ancrée dans de probantes références, techniques d’écriture et équilibres, renvoient à leur évanescente transparence une grande partie de la jeune génération qui, tout de même et je me dois de l’écrire, à force de forcer leur prétendue créativité, se relègue dans la course à la pose.

TOP ALBUMS :

– Paul Weller  Find the Eldorado , Pulp  More , Baxter DURY Albarone , Mac Demarco  Guitar, Freak Slug Loose Tooth and a short Skirt, Richard Ashcroft Lovin’You 

TOP MORCEAUX :

Tame Impala « Dracula », Gorillaz  « The Happy Dictator » , The The « Unrequired », The Lemon Twigs «  Tchotchkes »

  • TOP FLOPS :

La hype forcée d’une certaine jeune génération poseuse et arrogante, donc , ne me convient guère. Je n’ai pas aimé les albums de Hayley Williams, de The Last Dinner Party et de Essex Honey. Portés par la vague du goût dont l’ambition d’originalité s’épuise en une production peu lisible comme éthérée à regret.

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