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Swim Deep / Where the Heaven Are We

Swim DeepPassé le 15 août, nous sommes nombreux à penser que l’été est déjà derrière nous. De la plage, il ne reste que quelques grains de sable oubliés au fond d’une paire de baskets et c’est l’âme en peine que l’on reprend le chemin du travail. STOP! Pour faire face à cette déprime post-vacances et ramener du soleil dans les oreilles, nous vous conseillons de plonger dans l’album de Swim Deep. Effet soleil garanti! Originaire de Birmingham, le quatuor mené par Austin Williams sort son premier album Where The Heaven Are We sur  RCA / Chess Club Records.

Après une  douce  ballade d’ouverture en guise d’introduction, l’album décolle joyeusement avec « Francisco ». Le temps de compter jusqu’à quatre et nous voilà projetés dans la pop énergisante et rafraîchissante qui caractérise la musique de Swim Deep. Mélodies au synthé, batterie en avant et chant clair nous promettent une place où le soleil brille éternellement : « Was it a day or was it forever ‘cause I’ve got a place the sun shines forever ».

Le ton est donné et la rythmique ne cesse de nous euphoriser avec le morceau « King City ». Whoo oooo droit devant, une irrépressible envie de monter le son et de danser s’empare de vous.

« Honey » est une autre gourmandise pop où la flemme n’est pas de mise : « Don’t just dream in your sleep it’s just lazy ».

Des morceaux comme « Make my sun shine » ou « The sea » un brin moins entraînants n’en sont pas moins agréables en diffusant toujours ce doux sentiment d’été. Ils ont aussi l’avantage d’équilibrer l’album qui fait la part belle aux morceaux très énergisants.

Un titre comme « Red lips I know » rappelle la rythmique de « Mersey Paradise » des Stone Roses et ce n’est pas pour nous déplaire.

L’album se termine sur le single « She changes the weather » que le groupe considère être le morceau le plus mature de l’album dans le sens où il  a été  créé  et produit plus récemment. C’est un titre à l’écriture romantique. Toujours les mêmes synthés et guitares, toujours ce sentiment de bien-être mais avec une certaine évolution dans la façon de jouer par rapport aux premiers morceaux du groupe.

Ce premier album avec ses mélodies simples et catchy parvient à procurer un plaisir immédiat. Que demander de plus à un album de pop joyeuse? Pas grand chose! Et c’est là que repose toute sa magie car quand bien même ce plaisir simple serait éphémère, un peu de légèreté et d’insouciance dosées avec savoir-faire font de ce premier album un véritable coup de cœur! On aurait bien tort de s’en priver tant ses bienfaits sur l’humeur sont nombreux! Allez ouste ce vilain coup de blues de fin de vacances! Pour un peu, on entonnerait presque un « with the sun on my back it’s a nice day » de « King City » le jour de la reprise!

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