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Disques

Steven Wilson/The Harmony Codex

Sorti le 29 septembre, The Harmony Codex est le septième album solo de Steven Wilson, échappé de Porcupine Tree. Je le reçois et tiens entre mes mains la pochette de l’album ? Bof, pas terrible, quoi que… En y regardant de plus près, à vrai dire, oui elle est pas mal. Et en fait j’aime bien, les carrés de couleurs empilés, l’image grise en surimpression …
Voilà d’ailleurs qui est une parfaite introduction pour présenter mon avis sur les productions du multi-instrumentiste anglais ! Parce que c’est mon problème avec Steven. Je ne sais que très rarement porter un jugement rapide. Première, deuxième, voire une troisième écoute et bien sûr j’ai déjà changé plusieurs fois d’avis. Tout d’abord je me suis dit, « bof, c’est sympa mais » … Puis j’y reviens deux, trois fois et là je l’écris : oui, Steven Wilson, ton album est bon, même très bon.
Je précise : encore une fois la musique de l’artiste est un mélange de plusieurs sons ou styles. L’électro est présent, l’électrique passe de temps en temps. L’association des tendances prend, mais il faut du temps pour la comprendre et s’y accrocher. Wilson ne nous facilite-t-il pas les choses à dessein ?

Je prends un exemple : vous avez des notes de piano qui s’enchainent à un saxophone qui, lui, arrive d’on ne sait où ? L’ effet assez inattendu illustre la complexité de ce nouveau disque. Mais la carrière de l’artiste l’est tout autant. Et puisque je parle de complexité, un morceau en particulier me fait beaucoup penser à du grand Pink Floyd. Dans le genre la balade qui tue « What Life Brings » se pose là ! Ne croirait on pas quelque titre tombé d’une face cachée de Meddle ou du piano de Richard Wright ? Et je ne parle pas des séquences de guitare lead…Et c’est Guy Pratt qui tient la basse…
Dans l’ensemble les morceaux sont du rock progressif, créant des ambiances qui nous englobent à l’instar de « Inclination », entre electro, ambient, bruitisme et décharges électriques. Wilson est l’héritier d’une école dans laquelle on retrouve Kate Bush, Boards of Canada et Peter Townsend. Ce n’est pas pour rien.

Pour aller droit à l’essentiel nous avons sur cet album studio, dix titres infiniment profonds, pensés pour une écoute immersive. Wilson s’est bien entouré et l’ensemble est composé avec Ninet Tayeb, Craig Blundell, Adam Holzman, Jack Dangers (de Meat Beat Manifesto) et Sam Fogarin (d’Interpol). Du sérieux. Pas forcément facile, mais unique en son genre parmi les sorties du moment, The Harmony Codex est un album qui restera et sera certainement inoubliable pour qui veut s’y plonger.

Ma note : 7.5/10

Tracklist : Inclination/ What Life Brings/Economies of Scales/Impossible Tightrope/Rock Bottom

/Beautiful Scarecrow/The Harmony Codex/ Time is Running Out/Actuel Brutal Facts/Staircase

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