The Charlatans sont l’amour. Ils nous le disent. On les croit car ils ont représenté un moment très fun des 90s U.K. Pas Madchester ni Britpop, quelque part entre, Tim Burgess et ses musiciens ont tenu une place à part et c’est peut être pour ça qu’on parlera d’amour avec et pour ce groupe ( culte ?).
On aurait par contre pu les oublier, absents des bacs depuis le Different Days ( 2018)… La nostalgie n’est plus ce qu’elle était, on le sait… Burgess resté actif en solo, le souvenir des Charlatans ne s’est heureusement pas éteint et ils sonnent le rappel !
We Are Love, tout nouveau et quatorzième album studio des Charlatans sort ce 31 octobre. Il n’est pas une potion acide de sorciers réunis pour Halloween, mais au contraire une réussite pop avec des hits potentiels .

The Charlatans. Photo Music News
Les onze titres de l’album retrouvent l’acid pop façon Charlatans. Ils groovent et Tony Rogers ( claviers) n’y est pas étranger. Tim Burgess est la signature ultime du disque. La voix est intacte et c’est absolument cool de l’entendre dans le leader ship du groupe qu’il endosse sans pression. Le frontman fédère avec son chant et des chorus inspirés. Ceux qui feront ces hits possibles que j’ai évoqués . Le single extrait, « We Are Love », est parfait dans ce registre. Ça sonne pop et psychédélique mancunien : on ne boude pas son plaisir. Idem avec « Deeper And Deeper » au tempo rock. On accroche à « Kingdom Of Ours » dès l’intro, énergique et progressif avec des séquences boostées par le beat des drums. Les quinquas s’apaisent avec le plus intériorisé « You Can’t Push The River » , mais glissent vers le dance floor avec « Appetite ». Tim Burgess sait toujours écrire et composer : The Charlatans ( qui sont amour!) font un retour qui pourrait bien constituer un « classique » de leur discographie.
note lp? 8/10

Tombé dans l’indie pop dès son plus jeune âge, c’est irréversible désormais.