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Live Reports

Warfield / Supersonic Club (Paris) / 19 juin 2025

Warfield c’est She Wants Revenge bis!

C’est avec un enthousiasme certain que je suis retourné au SupersonicClub, (alors que le concert était initialement prévu au Badaboum), pour y voir une nouvelle fois Justin Warfield, frontman de She Wants Revenge, groupe actif depuis 20 ans et qui m’a fait totalement craquer il y a 10 ans…Justin se présente aujourd’hui avec son nouveau projet solo, encore un autre après Forever Never Changes, simplement nommé, Warfield, puisque son compère de SWR, Adam Bravin, touché par des problèmes de santé compliqués, n’est pas là. A vrai dire je ne sais pas ce que l’avenir réserve au groupe, mais la sortie, assez récemment, d’un excellent Ep de six titres « Deathrock Devotional, Vol1 », laisserait peut-être envisager un volume 2..hum ! On va voir ce que cela donne, mais je suis très confiant.

A peine le concert commencé, je ne sens pas vraiment de différence avec She Wants Revenge.  Car c’est exactement la même ambiance, la même voix forcément, avec ce je ne sais quoi de Ian Curtis sous-jacent, cette énergie sur le fil du rasoir qui hypnotise et ce débit vocal qui tient en haleine. D’ailleurs on retrouve le guitariste et le bassiste de la formation d’origine…comme quoi, Warfield/She Wants Revenge…même combat.

Les nouvelles chansons du projet se placent dans la même veine post-punk/dark wave, appuyant parfois plus sur les beats rapides punk, des guitares incisives et toujours des synthés. Et comme Justin a le secret des mélodies qui font mouche, le cocktail est imparable, comme d’habitude devrais-je dire, n’étant nullement surpris, puisque c’est ce à quoi je m’attendais et que j’espérais entendre comme tout le monde. Sur scène, Warfield et sa bande sont en totale maitrise. Ça déroule, le son est bon et pas trop fort, les nouvelles chansons sont très efficaces en live, on pogotte un peu par vagues successives à l’initiative du front man, moi je dodeline…mais fermement.

 Mention spéciale pour « See the distance, see the truth », chanson que j’avais déjà entendue au Trabendo, que l’on peut seulement trouver en live sur YouTube, et qui confirme son caractère tubesque. Tubesque, comme le sont toutes celles du répertoire de SWR avec lequel je suis en entière communion. Tout comme quelques jeunes filles goths, quelques moins jeunes et leurs mères, quelques natifs du dark side arborant t-Shirt Bauhaus ou Joy Division (comprenez des vieux), bref, comme des bons dévots venus à la messe, attendant leurs volutes sonores tels des shots de sang frais. La différence c’est que je ne mords pas ou alors devrais-je essayer un tel concert un soir de pleine lune? Juste pour voir, non ?

 Après tout ça, Justin a assuré lui-même le merchandising, certes réduit à la vente d’un t-shirt, se prêtant comme il l’avait dit aux diverses sollicitations selfiques et conversant en toute décontraction avec les fans. Il m’a d’ailleurs annoncé la sortie d’un vinyle en fin d’année. En attendant vous pouvez toujours écouter les titres sur spotify. Allez salut maintenant !

Setlist :

01 No Party 02 Distraction 03 Fades 04 Get away/Far away05 Red Flags and long nights 06 When the world 07 All the fun 08 Jet Plane 09 Tear you apart 10 Rachael 11 Whispers for the deads 12The Highway 13 See the distance, see the truth 14 Take the world

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